[Lu sur le site de Okhin, hacker du collectif Telecomix]

Un déjeuner, dans un restaurant parisien, entre des agents de la DCRI, le FBI à la française, et un hacker de Telecomix, qui a choisi de le raconter - en anglais - sur son site perso. Cet exercice de transparence, Okhin se l'impose surtout parce que "certaines rencontres peuvent avoir une influence sur d'autres personnes". Il a accepté de rencontrer les agents, qui l'ont invité, parce qu'il faut parler à tout le monde, y compris "l'ennemi", y compris pour lui dire de "la fermer".

L'entretien d'une heure ressemble à un bel exercice de déminage de la part des policiers, d'après le récit qu'en fait Okhin. Non, nous n'espionnons pas la population. Non, nous n'utilisons pas Eagle, la technologie d'Amesys vendue par la France à la Libye de Kadhafi et utilisée pour surveiller la population. Un exercice de séduction aussi : les agents de Telecomix reçoivent-ils des menaces ? Ont-ils besoin de l'aide de la DCRI ? Ce que Okhin a décliné. Et il s'est bien gardé de révéler le projet secret de conquérir secrètement le monde mis au point en secret par Telecomix et ses agents secrets dispersés dans le monde entier...